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EDWARD EARL JOHNSON

Nous passons tous par des moments où au plus profond de nous, le sens se perd, l’hésitation et les doutes l’emportent sur la conviction, sur la certitude qui pourtant semblait si solidement ancrée ! De ma rencontre avec Edward est né un ballet incroyable, Triptyque, que nous avons dansé plusieurs saisons. Et chaque fois, là où nos engagements nous menaient, une chaîne de télévision avait diffusé, quelques jours avant ou après nos représentations, le documentaire bouleversant qui lui est consacré. A lui je dois ma force, et cette ferme intention de me remettre au travail quel que soit l’obstacle ; de danser encore et toujours pour communiquer le difficile, témoigner de l’innommable, gaspiller le moins possible la liberté qui m’est donné d’en faire l’usage.

Cette force est toujours là ! Lui aussi ! Le ballet se terminait par une lettre qui lui était adressée et que nous lui dansions ! Lettre à Edward

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